Avec une allure révisée l'an dernier et l'introduction d'une version familiale nommée Sportback, la Lancer revient avec bien peu de modifications cette année. Les modèles ES, OZ-Rally et Ralliart sont offerts sur la berline. Hormis quelques accessoires ajoutés à un groupe optionnel au modèle ES (de base), la Lancer revient avec un choix de deux motorisations et un équipement qui accuse du retard sur la compétition. Heureusement, son prix de détail, démarrant légèrement au-dessus des 15 000$, demeure dans la bonne fourchette pour soutirer des ventes à des concurrents comme Nissan ou Chevrolet.

Avec une allure révisée l'an dernier et l'introduction d'une version familiale nommée Sportback, la Lancer revient avec bien peu de modifications cette année. Les modèles ES, OZ-Rally et Ralliart sont offerts sur la berline. Hormis quelques accessoires ajoutés à un groupe optionnel au modèle ES (de base), la Lancer revient avec un choix de deux motorisations et un équipement qui accuse du retard sur la compétition. Heureusement, son prix de détail, démarrant légèrement au-dessus des 15 000$, demeure dans la bonne fourchette pour soutirer des ventes à des concurrents comme Nissan ou Chevrolet.

Sur papier, autant la Lancer ES que la Lancer OZ-Rally souffrent d'une puissance loin derrière la moyenne de la catégorie. Ces 120 chevaux et 130 livre-pied de couple étaient suffisants en 2000, mais la plupart des acheteurs seront tentés de considérer une Ford Focus ou même une Hyundai Elantra, toutes deux proposant une puissance supérieure ou égale à 140 chevaux pour un prix similaire.

À l'intérieur, le confort est satisfaisant, mais l'ergonomie simpliste du tableau de bord ne cache pas l'aspect monotone de l'habitacle. Côté rangement, le coffre écope, avec un volume utile sous la moyenne de la catégorie. Évidemment, la Lancer Sportback n'a pas à souffrir de cette remarque.

La Lancer Ralliart, avec un moteur de 2,4 litres développant 162 chevaux, offre beaucoup plus de nerf, une suspension indépendante, des roues en alliage de 16 pouces et des freins à disque aux quatre roues avec antiblocage de série. C'est bien entendu la sportive du groupe, la légendaire Lancer Evo étant une chimère, pour nous simples Canadiens.

La vie éternelle, les chimères, c'est croire que Mitsubishi fait dans le fantastique! Dommage que la magie n'opère pas aussi efficacement pour la Lancer, qui traîne de la patte face à une concurrence plus attrayante.