D'après cette étude réalisée par des chercheurs de l'université de Greifswald, les hommes provoquent 3,5 fois plus d'accidents que les femmes, sauf dans la tranche d'âge des plus jeunes (18-25 ans), où là, les jeunes femmes ont plus d'accidents.

D'après cette étude réalisée par des chercheurs de l'université de Greifswald, les hommes provoquent 3,5 fois plus d'accidents que les femmes, sauf dans la tranche d'âge des plus jeunes (18-25 ans), où là, les jeunes femmes ont plus d'accidents.

L'étude indique, entre autres, que les femmes sont nettement moins grièvement blessées quand elles ont un accident, que les hommes ont plus d'accidents hors des villes et sur de longues distances, et les femmes davantage dans les agglomérations.

S'encastrer dans un arbre apparaît comme une spécialité masculine, «qui provoque normalement les accidents les plus graves, souvent mortels», souligne l'étude: «dans seulement un accident de ce type sur 20, c'est une femme qui est au volant».

Autres spécificités de la conduite virile: le refus de priorité et le dépassement des limites de vitesse, expliquent les chercheurs, qui font le distingo entre les conduites «offensive» et «défensive».

La gent féminine s'illustre pour sa part par ses erreurs en matière d'appréciation des distances au moment d'un dépassement, selon l'étude.

Autre résultat, la hausse du taux de testostérone semble avoir un impact sur la conduite, radicalement opposé selon le sexe: pendant leurs menstruations, les femmes ont une conscience renforcée des dangers, tandis qu'au contraire, plus les hommes produisent de testostérone, plus le danger d'accident augmente...

Conclusion des chercheurs: les efforts de prévention en matière de sécurité routière devraient être ciblés en fonction des sexes.

Le Land de Mecklembourg-Poméranie, zone sur laquelle s'est concentrée l'étude, détient «depuis plus de dix ans» le record d'accidents en Allemagne, selon le site Internet de l'université de Greifswald.