La popularité des véhicules à propulsion hybride fait de l'ombre à une autre façon simple et économique de réduire l'impact environnemental de ses déplacements en voiture: l'achat d'un véhicule d'occasion.

Si on tient compte du cycle de vie complet des automobiles, on constate que la production d'une hybride, comme la Toyota Prius, nécessite beaucoup plus d'énergie que la production d'un véhicule moins sophistiqué.

Il y a deux ans, une étude a même conclu qu'un Hummer était moins polluant qu'une Prius, ce qui a finalement été infirmé par des recherches plus approfondies.

Mais si cet exemple est un peu extrémiste, puisqu'il met en présence deux véhicules totalement opposés à tous égards, il n'est pas faux de prétendre qu'un véhicule d'occasion, lui, sort gagnant d'une telle comparaison.

C'est la logique qu'utilise le magazine américain Wired, dans un dossier sur les mythes tenaces de l'environnementalisme: «Une voiture d'occasion part avec tout un avantage, puisque son propriétaire initial a déjà assumé la pollution causée par sa production.»

Une Prius devrait parcourir 160 000 km de plus qu'une vieille Toyota Tercel pour amortir la pollution causée par sa production de façon comparable, conclut l'auteur de l'article.