La fille du chanteur Jon Bon Jovi échappera à des accusations liées à la drogue, a annoncé jeudi un procureur de l'État de New York.

Stephanie Bongiovi, 19 ans,  avait été retrouvée inconsciente par des ambulanciers tôt mercredi dans un dortoir au Hamilton College, après avoir apparemment subi une surdose d'héroïne.

La police de la ville de Kirkland avait déposé des chefs d'accusation pour possession d'une petite quantité d'héroïne et de marijuana contre Mme Bongiovi et un autre étudiant, Ian Grant.

Le procureur de la couronne du district d'Oneida, Scott McNamara, a déclaré qu'il abandonnait les poursuites contre les deux étudiants. Selon les lois de l'État de New York, une personne en train de faire une surdose ou qui demande de l'aide pour cela ne peut être accusée de possession de drogue.

Cette loi, appelée la Loi bon samaritain 9-1-1, a été approuvée par le gouverneur Andrew Cuomo en juillet 2011. Son but est de réduire le nombre de décès à la suite de surdose en encourageant les gens à appeler le 9-1-1 sans craindre d'être arrêtés pour possession de drogue.

Des lois similaires ont été passées dans plusieurs autres États.

Jon Bon Jovi, 50 ans, est indiqué au programme d'un concert-bénéfice pour les bourses et le programme d'art du Hamilton College à Times Square le 5 décembre. Il n'a pas commenté la surdose de sa fille.

Le chanteur a quatre enfants, Stephanie et trois fils.