Découvrez des séries au féminin et au masculin.

AU FÉMININ

Orange is the New Black de Jenji Kohan (2013-en cours)

C'est quoi? La blonde Piper Chapman, début trentaine, atterrit à la prison fédérale de Litchfield après avoir trempé dans le trafic de drogue avec son ancienne petite amie. Bref, c'est la Marie Lamontagne, version «preppy», de la côte est américaine.

Pourquoi? Cette comédie mêle habilement des éléments très comiques à des intrigues beaucoup plus dramatiques. La corruption dans les prisons et les abus de pouvoir côtoient les combines pour obtenir des cigarettes ou de la bouffe plus comestible à la cafétéria.

Le meilleur? Une Russe, des Latinas, des Noires, des Blanches, des Asiatiques, des lesbiennes et une transgenre: les détenues représentent un spectre de femmes que l'on voit peu au petit écran.

En DVD et sur Netflix.

Sex and the City de Darren Star (1998 à 2004, 94 épisodes)

C'est quoi? Quatre célibataires new-yorkaises, dans la trentaine et la quarantaine, se confient leurs déboires amoureux, familiaux et professionnels, sans tabous et avec beaucoup d'esprit.

Pourquoi? Malgré les années qui ont filé, le propos féministe de la série demeure très moderne et a ouvert la voie à une kyrielle d'émissions clones. Ces femmes fortes ont aussi montré que la famille n'est pas nécessairement celle dans laquelle on naît.

Le meilleur? D'abord, la beauté de New York. Ensuite, les vêtements de Carrie, l'absence de rectitude politique, les modes que la série a propulsées (allô, le cosmo!) et la célébration du célibat.

En DVD et sur Netflix.

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Kim Cattrall, Cynthia Nixon, Sarah Jessica Parker et Kristin Davis ont respectivement incarné Samantha, Miranda, Carrie et Charlotte dans la série Sex and the City.

Girls de Lena Dunham (2012-en cours)

C'est quoi? Le Sex and the City de la génération Y, en version plus crue et trash. Quatre copines dans la vingtaine, installées à Brooklyn, y négocient leur difficile sortie de l'adulescence.

Pourquoi? Girls n'embellit rien. Les personnages sont souvent détestables. Les scènes de nudité avantagent rarement les protagonistes. Tout le monde est fauché. Ça change des téléséries trop parfaites.

Le meilleur? Hannah (Lena Dunham), bourrée de contradictions, demeure le personnage le plus fascinant de Girls. On aime quasiment la détester.

En DVD, en format numérique et sur ARTV.

PHOTO FOURNIE PAR HBO

Dans Girls, l'ambitieuse Marnie (Allison Williams), l'originale Hannah (Lena Dunham), l'égocentrique Jessa (Jemima Kirke) et la naïve Shoshanna (Zosia Mamet) tentent de faire leur place au soleil à coups de maladresses et d'erreurs.

Absolutely Fabulous de Jennifer Saunders et Dawn French(1992 à 2012, 39 épisodes)

C'est quoi? Voici les deux meilleures amies du monde, Patsy et Edina, qui sont prêtes à tout pour rester dans le coup, quitte à être complètement ridicules.

Pourquoi? L'obsession de la jeunesse de Patty et Edina donne lieu à des gags hilarants. Ces deux Londoniennes boivent comme des trous et fument comme des cheminées. Leurs remarques sont encore plus acides que la pluie qui arrose leur ville.

Le meilleur? Les expressions des deux femmes (sweetie, darling!) sont devenues des classiques. Cette comédie ne renie pas non plus son côté plus burlesque: escaliers déboulés, chutes, etc.

En DVD et en format numérique.

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Les personnages de la série télévisée britannique culte des années 1990.

AU MASCULIN

Minuit le soir de Pierre-Yves Bernard et Claude Legault(2005 à 2007, 37 épisodes)

C'est quoi? La vie personnelle de trois hommes qui exercent le difficile métier de videur de bar.

Pourquoi? C'est la série qui a transformé Claude Legault en star et en sex-symbol, en plus de révéler le style de Podz. Le format court, rare pour ce genre de dramatique, sert parfaitement l'atmosphère, où tout est dit et ressenti sans beaucoup de paroles.

Le meilleur? La poignante amitié entre les trois personnages.

En DVD et sur ICI Tou.tv.

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Minuit le soir

Les Invincibles de Jean-François Rivard et François Létourneau (2005-2009, 35 épisodes)

C'est quoi? Les mésaventures de quatre trentenaires qui font le pacte de rompre en même temps avec leur blonde.

Pourquoi? Parce que cette série a éclairé de façon originale les problèmes d'engagement et d'immaturité d'une génération. Et qu'on y voit les défauts et lâchetés des deux sexes.

Le meilleur? La connerie abyssale de cette bande de gars et la terrible Lyne-la-pas-fine (Catherine Trudeau), incarnation suprême de la «control freak».

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Les Invincibles

Entourage de Doug Ellin (2004 à 2011, 96 épisodes)

C'est quoi? L'ascension hollywoodienne d'un acteur de Queens (Adrian Grenier), qui traîne avec lui ses amis d'enfance dans sa conquête de Los Angeles. Le récit est librement inspiré de la vie de Mark Wahlberg.

Pourquoi? Pour connaître tout ce qui grouille dans les coulisses du showbiz, où se croisent d'impitoyables patrons de studios, des relationnistes sans pitié, des filles légèrement vêtues et beaucoup d'alcool et de drogue.

Le meilleur? Le personnage de l'agent caustique Ari Gold (Jeremy Piven), de loin le plus intéressant de toute la série.

En DVD et en format numérique.

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L'équipe de la série Entourage: Jerry Ferrara, Kevin Dillon, Jeremy Piven, Kevin Dillon et Adrian Grenier.

Série noire de François Létourneau et Jean-François Rivard (2015-en cours)

C'est quoi? Deux scénaristes médiocres se retrouvent malgré eux mêlés à des intrigues qui les dépassent, alors qu'ils tentent d'écrire la deuxième saison de leur série.

Pourquoi? Parce qu'on a rarement vu à la télé québécoise une série aussi originale, geek, nerd et dork à la fois, bourrée de clins d'oeil et de références à des films ou des séries cultes. Une fois qu'on embarque dans cet univers, on n'y résiste pas.

Le meilleur? La narration par Bernard Derome. Et l'incroyable MARC ARCAND!

À Radio-Canada et sur ICI Tou.tv, en DVD (la saison 1).

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Série noire