Après une pause de six ans, Jean Leclerc revêt à nouveau sa peau de Leloup, et le personnage reprend ainsi vie.

À Paradis City, Leclerc et Leloup semblent ne faire qu'un, la ligne entre la vérité et l'imaginaire fertile de l'auteur étant si ténue. L'artiste y avoue avoir l'impression «d'avoir toujours été un malade à soigner» lui qui a un «cerveau en panne» (Retour à la maison), et qu'il ne se «rappelle plus quand ni depuis combien de temps [il] erre au gré des éléments» (Feuille au vent).

Musicalement, la guitare prédomine mais ne submerge en rien les autres instruments - notamment un quatuor à cordes sur Le roi se meurt et quelques éléments électro ici et là. La plume précise de l'auteur demeure l'élément central du voyage proposé par un Leloup qui semble enfin en paix avec ses troubles intérieurs.

À écouter: Willie

FOLK, ROCK

Jean Leloup

À Paradis City

Grosse Boîte

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