Le rockeur français Johnny Hallyday a été placé en coma artificiel lors de son hospitalisation à Los Angeles, à la fin 2009, en raison de difficultés respiratoires et d'une dépendance à l'alcool, a révélé mercredi l'hebdomadaire français L'Express qui a eu accès au dossier médical du chanteur.

«Au cours de son hospitalisation, son état s'est altéré, le patient a éprouvé des difficultés respiratoires qui ont nécessité une intubation et une sédation justifiée par des signes évidents de sevrage alcoolique et de délirium tremens», peut-on lire dans le compte rendu d'un des praticiens, cité par l'hebdomadaire.

Le bilan de santé de la star révèle une dizaine de pathologies dont certaines liées à un long passé de tabagisme et à une «consommation excessive d'alcool». Une quantité «incroyable» absorbée par jour, selon un cardiologue, dont le nom n'a pas été précisé, cité par L'Express.

Johnny Hallyday, âgé de 66 ans, avait été hospitalisé pendant 16 jours fin décembre à Cedars-Sinaï pour une infection consécutive à l'opération d'une hernie discale le 26 novembre à Paris.

Il a été placé en coma artificiel à deux reprises. Son service de presse avait alors expliqué que cette décision avait été prise pour «pour l'empêcher de souffrir».

Contacté, le service de presse du chanteur s'est refusé mercredi à tout commentaire.

Le chanteur, l'une des plus grandes stars françaises, est rentré à Paris dimanche pour y subir des examens médicaux, dans le cadre de l'expertise judiciaire qui doit déterminer les circonstances exactes de ses problèmes de santé post-opératoires de l'hiver dernier.

Au moment de son hospitalisation aux États-Unis, son entourage avait mis en cause la responsabilité du chirurgien français qui l'avait opéré fin novembre.