Le départ de Johnny Hallyday pour Los Angeles, où le chanteur a été hospitalisé pour des complications consécutives à une opération en France pour une hernie discale, était médicalement possible, a affirmé son médecin, selon des propos rapportés par un journal spécialisé.

Le Quotidien du médecin dit avoir eu un «entretien téléphonique circonstancié» avec le neurochirurgien, Stéphane Delajoux, qui a opéré Johnny Hallyday le 26 novembre d'une hernie discale, et qui fait depuis l'objet de graves accusations de la part de l'entourage du chanteur.

Selon Le Quotidien du médecin, qui ne cite pas directement le Dr Delajoux, le «départ pour Los Angeles, à J + 5, ne présentait aucune contre-indication médicale : absence de fièvre et cicatrice propre».

«Aucune erreur, aucune anomalie n'a été décelée à aucun moment, pendant et après l'acte opératoire», poursuit le quotidien, toujours d'après les dires du neurochirurgien.

Selon le quotidien, c'est le médecin français lui-même qui a «demandé une admission en urgence» de Johnny Hallyday dans un hôpital de Los Angeles après avoir été «joint par téléphone au sujet des symptômes présentés par son patient».

Le producteur de Johnny Hallyday, Jean-Claude Camus, avait affirmé que l'opération du 26 novembre avait été un «massacre», se référant à l'appréciation des médecins américains. Il avait estimé que le chanteur était «parti beaucoup trop vite pour Los Angeles, avec l'autorisation du chirurgien parisien».

Quelques jours après son arrivée en Californie, Johnny Hallyday, la star du rock français, avait dû être réopéré pour une infection. Il a été plongé à deux reprises dans un coma artificiel, un état dans lequel il se trouvait encore lundi soir, en dépit d'une amélioration de son état de santé signalée par ses proches.

L'entourage du chanteur a évoqué de possibles poursuites judiciaires contre le Dr Stéphane Delajoux.