Le Grand prix du livre de Montréal a été décerné cette année à l'écrivaine Marie-Claire Blais pour son roman Une réunion près de la mer.

Le prix est accompagné d'une bourse de 15 000 $ et inclut une tournée de promotion dans l'un des pays francophones membres de l'Association internationale des études québécoises, partenaire du prix.

Une réunion près de la mer est le dixième et dernier volet de la série Soifs. On y retrouve Mai, qui a 18 ans. Daniel, son père, organise une grande fête sur la plage, dans cette île jamais nommée où ils vivent, en bordure de la mer des Caraïbes et du golfe du Mexique. Il a invité les amis de Mai et sa famille.

Les autres oeuvres en lice étaient Les noyades secondaires, un recueil de nouvelles de Maxime Raymond Bock ; L'herbe pousse et les dieux meurent vite, un recueil de poésie de François Charron ; La dévoration des fées, un recueil de poésie de Catherine Lalonde ; et Routes secondaires, un roman d'Andrée A. Michaud. Les finalistes ont reçu chacun une bourse de 1000 $.

Créé en 1965, le Grand Prix du livre de Montréal est accordé à un auteur ou une autrice de Montréal ou publié par une maison d'édition montréalaise, pour un ouvrage paru récemment et s'étant démarqué par sa facture et son originalité exceptionnelles. Marie-Claire Blais a été finaliste pour la première fois au Grand Prix du livre de Montréal en 1966 et plusieurs fois par la suite. Elle a remporté ce prix la première fois en 2012 pour son roman Le jeune homme sans avenir.