Vêtements extrêmement légers, néanmoins stylés, éventail assorti pour notre tigresse américano-colombienne, en voie de mettre dans sa poche ses milliers de fans agglutinés au pied de la scène Verte.

Le soleil jaune, lui, a percé pour de bon les nuages et prend un malin plaisir à nous chauffer la couenne et, peut-être, en guise de punition, rôtir cette majorité absolue d'ados/adultes qui ne cessent de parler, incapables de se concentrer plus de 30 secondes de suite. L'ambiance d'abord... il va sans dire.

Alors, cette Kali Uchis ?

Elle a tous les attributs de la star. Elle sait mettre de l'avant tous ses atouts, elle danse de manière très sensuelle, bref, elle sait aguicher son public. Elle n'est assurément pas la chanteuse du siècle, mais son organe vocal est bien assez convenable pour servir ses accroches mélodiques et arrangements témoignant d'un goût certain. C'est ce qu'on avait noté à l'écoute de l'album Isolation, paru en avril dernier et dont on avait d'ailleurs fait l'éloge.

Le répertoire de Kali Uchis est d'abord soul/R & B soul, mais la chanteuse se distingue avec un soupçon de rock latin, un chouïa de salsa. Pour son accompagnement à Osheaga, elle a choisi deux claviers et batterie, quelques rares mesures de guitare à l'occasion. Bon choix : les claviers génèrent toute la moquette de sons dont elle a besoin.

Bien sûr, nous n'avons pas eu droit aux subtilités de la production studio, mais nous avons pu goûter avec plaisir aux différents tubes de son récent opus, et plus encore - RushJust A Stranger, Feel Like A Fool, Never Be Yours, In My Dreams, After the Storm, etc.

Pour un samedi après-midi qui s'annonçait pluvieux, il y a pire !