Il tweete plus vite que son ombre et son téléphone cellulaire est quasiment devenu une extension de lui-même. Branché 24 heures sur 24, Éric Salvail est le candidat parfait pour animer le gala sur l'obsession des Québécois pour la techno, qui ouvre le bal des galas Juste pour rire, lundi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier.

Q : Combien d'appareils électroniques possèdes-tu? Lesquels?

R : J'en ai six. Les iPhone 1, 2, 3, 4 et 5 et un iPad.

Q : Combien as-tu de téléviseurs à la maison?

R : J'en ai tellement que je ne les compte plus. J'ai conçu ma maison autour de mes téléviseurs.

Q : Combien de temps passes-tu au téléphone chaque jour? À regarder la télé? À utiliser les réseaux sociaux?

R : Huit heures, huit heures et huit heures. Je suis dans le jus!

Q : À quelle fréquence regardes-tu tes fils Twitter et Facebook?

R : Très souvent, surtout en journée. Le soir, je suis sur un autre mode.

Q : Es-tu plus voyeur ou acteur sur les réseaux sociaux?

R : Je suis aussi voyeur qu'acteur, mais j'aime beaucoup aller voir ce que font les autres.

Q : Est-ce que tu gères toi-même tes réseaux sociaux?

R : Je gère tous mes comptes. Je lis tout et je réponds autant que je peux, même en voyage!

Q : L'endroit le plus inusité où tu utilises ton téléphone ou ta tablette?

R : Dans une cabine téléphonique. Plus personne ne fait ça!

Q : Combien de temps accepterais-tu de vivre coupé de la civilisation?

R : J'ai un condo en Floride, où j'ai eu des problèmes de connexion. J'allais sur le balcon du voisin pour avoir du signal. C'est important d'être connecté. Je dois être renseigné, c'est mon métier. Mais je suis capable de m'en passer la fin de semaine au chalet.

Q : As-tu déjà écrit quelque chose que tu as regretté sur les réseaux sociaux?

R : Jamais. Je m'assume pleinement dans tout ce que je dis.

Q : As-tu déjà fait appel à l'internet pour rencontrer l'âme soeur?

R : Je suis amoureux depuis cinq ans grâce à l'internet. Plus de détails dans ma bio à venir.

Q : Comment te sens-tu quand le nombre de personnes qui te suivent sur les réseaux sociaux augmente?

R : J'adore ça. C'est flatteur. Les gens me suivent, répondent à mes questions et mes niaiseries. C'est très tripant de recevoir les commentaires en direct des gens.

Q : Que penses-tu des gens qui photographient leurs repas sur Instagram?

R : C'est très difficile pour un ancien gros comme moi de voir de la bouffe que je ne peux pas manger.

Q : Quelle est la dernière fois que tu as perdu ton cellulaire?

R : Dans un taxi à Miami avec Anne-Marie Withenshaw. J'étais hystérique, comme si j'étais tout nu au milieu de la rue.

Q : Envoies-tu encore des lettres par la poste ou juste des courriels?

R : J'envoie des cartes de Noël et je réponds aux lettres manuscrites des fans. Le courriel est très professionnel et laisse souvent trop de place à l'interprétation.

Q : Est-ce que ta mère est branchée?

R : Oui, elle est dans le coma présentement... Malaise! C't'une joke! Pas pantoute! Elle a à peine un cellulaire qu'elle oublie toujours de recharger.

Q : As-tu la nostalgie des cassettes et des vinyles?

R : Non, pas du tout. J'ai passé trop de temps à peser sur «play/record» et à attendre que la toune commence. J'ai au moins 6000 tounes dans mon iPod!