Le conglomérat américain General Electric (GE) a vu son bénéfice net progresser de 4% à 13,64 milliards de dollars en 2012, de même qu'au quatrième trimestre de 8% à 4 milliards, grâce au redressement de sa filiale financière, qui a contribué quasiment pour moitié à sa rentabilité.

Considéré comme un baromètre de l'économie américaine en raison de la diversité de ses activités (de l'aéronautique à la finance en passant par les médias, l'électroménager, etc.), General Electric a légèrement dépassé les prévisions des analystes.

Sur l'année écoulée, le bénéfice courant par action hors éléments exceptionnels s'établit à 1,52$, au-dessus des 1,51$ sur lesquels tablaient les analystes.

Au quatrième trimestre, il ressort à 44 cents contre 43 cents attendus, a indiqué le groupe dans un communiqué.

GE, l'un des plus grands équipementiers aéronautiques dans le monde, a aussi enregistré une croissance meilleure que prévu de son activité.

Le chiffre d'affaires 2012 a augmenté de 3% à 147,4 milliards de dollars, les ventes de sa branche industrie totalisant 100,9 milliards, en hausse de 6% comparé à 2011.

Entre octobre et décembre, les ventes du géant américain s'élèvent à 39,3 milliards de dollars, en hausse de 4%, dont 27,3 milliards de dollars proviennent de l'industrie.

La filiale financière GE Capital, gouffre financier depuis la crise, est en phase d'assainissement.

Elle va verser 6,4 milliards de dollars de dividendes à la maison mère, a indiqué GE, qui souligne que sa stratégie de recentrage sur les services financiers paie.