Il ne fait pas beaucoup de bruit, mais ce n'est pas parce qu'il est inactif. L'indice de la Bourse de croissance TSX a presque doublé sa valeur depuis son creux de novembre dernier, une performance à faire rougir les indices majeurs, qui n'ont pourtant pas déçu les attentes.

Le S&P TSX, grand frère du TSX Croissance, a repris 52% depuis son creux du mois de mars, tandis que le Dow Jones et le S&P 500 ont gagné 53% et 61% depuis les bas-fonds de la fin de l'hiver.

 

«Le TSX Croissance est composé majoritairement d'entreprises de plus faible taille, avec une pondération plus élevée dans le secteur des ressources, explique Vincent Delisle, stratège chez Scotia Capitaux. Depuis la résurrection des marchés, les titres qui ont carburé le plus sont les titres de petite capitalisation, surtout dans le secteur des ressources, soit les aurifères, les minières et les pétrolières. C'était l'indice parfait.»

La performance supérieure du TSX Croissance n'est pas surprenante. C'est un indice très volatil qui, en termes de marché, a un bêta plus élevé, précise M. Delisle. «Quand le marché monte, cet indice monte plus que le marché. Mais quand le marché baisse, il baisse encore davantage.»

Près de 2400 entreprises sont inscrites à la Bourse de croissance TSX, pour une capitalisation boursière totale de près de 30 milliards de dollars. Par comparaison, la capitalisation des quelque 2000 entreprises inscrites à la Bourse de Toronto est de 1289 milliards.

Près de 5,3 milliards d'actions ont changé de mains en septembre 2009 à la Bourse de croissance, soit un peu moins que la moitié des échanges enregistrés sur le marché principal.