La rémunération totale des cinq plus hauts dirigeants du voyagiste québécois Transat A.T. s'est établie à 6,2 millions de dollars au cours de l'exercice 2015, ce qui représente une hausse de 13,9 %.

Cette information figure dans la circulaire de sollicitations récemment envoyée aux actionnaires dans le cadre de l'assemblée annuelle de l'entreprise prévue le 10 mars, à Montréal.

La rémunération totale des patrons combine plusieurs éléments, par exemple le salaire de base, les primes ainsi que les contributions aux régimes de retraite.

L'augmentation la plus importante a été constatée du côté du président et chef de la direction de Transat A.T., Jean-Marc Eustache, puisque son salaire total a grimpé de 16 % comparativement à l'exercice 2014, à près de 3 millions.

Cette progression s'explique en grande partie par la valeur de son régime de retraite, qui a bondi de 74 %, à 611 720 $. Le salaire de base de M. Eustache a progressé d'un peu plus de 12 000 $ pour atteindre à 842 678 $.

À l'exception d'un membre de la haute direction, la valeur du régime de retraite des dirigeants de l'entreprise a affiché une progression notable.

Le chef de la direction financière, Denis Pétrin, a vu sa rémunération globale s'établir à 984 415 $, en hausse de 15,8 %. Le salaire de base de celui-ci a atteint 369 547 $, en hausse de 20 000 $, alors que son régime de retraite valait 200 000 $, en hausse de 45,7 %.

La plus faible progression a été observée du côté du vice-président principal, transport et gestion des revenus, Daniel Godbout. Sa rémunération totale s'est établie à 848 472 $, en hausse de 7,2 %.

Au quatrième trimestre, Transat A.T. avait dépassé les attentes en dévoilant un bénéfice net de 69,1 millions $, ou 1,82 $ par action, en hausse de 125 %, en dépit d'une baisse de 0,6 % de son chiffre d'affaires, qui avait totalisé 839,2 millions.

Pour l'exercice terminé le 31 octobre dernier, le résultat net du voyagiste a presque doublé pour s'établir à 42,56 millions, ou 1,10 par action. Pour leur part, les recettes ont légèrement fléchi d'environ 200 millions $, à 3,6 milliards.

En début d'année, Transat A.T. avait fait savoir qu'elle envisageait de se départir de certaines activités en Europe afin de se concentrer davantage sur les Amériques, notamment aux États-Unis.

La société évalue ainsi la possibilité de se délester de ses filiales voyagistes en France ainsi qu'en Grèce, même s'il n'y a aucune assurance que ce processus se traduise par une transaction.

Elle détient Vacances Transat depuis environ 30 ans et avais acquis Look Voyages en 1996. Quelque 800 employés sont concernés par cette réflexion.

Voyagiste intégré, Transat A.T. offre plus de 60 destinations et distribue ses produits dans une cinquantaine de pays.