Le groupe de sécurité Garda a suspendu 74 de ses agents de contrôle à l'aéroport international Pearson de Toronto, après une grève du zèle observée mardi.

La société montréalaise affirme avoir également entrepris une action en justice après que ses employés aient refusé d'obtempérer à une injonction du Conseil canadien des relations industrielles et à une ordonnance du tribunal interdisant tout ralentissement de travail.

Garda souhaite congédier des employés, les faire condamner pour outrage au tribunal, tout en cherchant à obtenir des dommages pécuniaires.

À la fois Air Canada et l'Autorité aéroportuaire du Grand Toronto ont signalé des délais pour les passagers mardi matin, mais ils affirmaient plus tard en journée que les files avançaient raisonnablement bien.

Une grève du zèle des agents de contrôle de la sécurité a engendré jeudi et vendredi derniers de longues files d'attente et des retards au terminal 1, affectant les vols intérieurs et ceux à destination des États-Unis.

Garda sécurité, une entreprise privée qui a décroché un contrat de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, a obtenu jeudi contre ses employés  une injonction qui empêche tout ralentissement de travail.

Mais les voyageurs ont quand même dû affronter de longues files vendredi, alors que s'amorçait la fin de semaine de l'Action de grâce.

Selon un porte-parole de Garda, Marc-André Aubé, la grande majorité des 1600 employés effectuent leur travail correctement, bien qu'un petit groupe ait causé des perturbations et des délais. Il affirme que leurs gestes ne seront pas tolérés.