Garda World (T.GW) a fait état jeudi de profits au deuxième trimestre de 3,8 millions de dollars, en baisse par rapport à 5,3 millions un an plus tôt, alors que la compagnie établie à Montréal a enregistré des coûts reliés à l'intégration de récentes acquisitions.

La société de sécurité, de transport de valeurs et de services-conseils en gestion du risque a enregistré un bénéfice par action de 12 cents, alors qu'il avait été de 17 cents au trimestre correspondant de 2010.

Ses revenus ont augmenté à 296,5 millions, comparativement à 280 millions un an plus tôt.

Patrick Prince, vice-président principal et chef de la direction financière, a fait valoir que la croissance des revenus a dépassé «les prévisions les plus optimistes» de la compagnie.

Soulignant que des coûts de démarrage et des investissements supplémentaires visant à élargir la capacité de l'entreprise ont réduit la rentabilité à court terme, M. Prince a soutenu que Garda bâtit «une fondation solide qui permettra de maintenir sa croissance et d'accroître sa profitabilité».

Stéphan Crétier, président et chef de la direction, a affirmé que l'unité de services-conseils en gestion du risque de Garda répond aux demandes de sécurité dans le contexte des «changements rapides et radicaux» à travers le Moyen-Orient.

Garda opère notamment dans les secteurs bancaire et financier, commerce de détail, manufacturier, assurance, gouvernemental, humanitaire, ressources naturelles, construction et télécommunication. Elle compte 45 000 professionnels en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie.

À la Bourse de Toronto, les actions de Garda valaient jeudi avant-midi 8,89 $, en baisse de 33 cents ou 3,58%, par rapport à leur précédent cours de clôture.