Un nouveau sondage canadien suggère qu'un quart des répondants seraient prêts à renchérir lorsqu'ils achètent une maison.

La consultation en ligne a été effectuée le mois dernier auprès de 1000 propriétaires de maisons et de condominiums par la firme Léger Marketing pour le compte de la Banque de Montréal.

Le coup de sonde a permis de découvrir que 75% des gens interrogés ne sont pas intéressés à renchérir sur une maison qu'ils désirent acheter.

Toutefois, la moitié de ceux qui se disent prêts à se mesurer à d'autres acheteurs admettent envisager de verser jusqu'à 10% de plus que le prix courant.

Un plus petit pourcentage encore irait même jusqu'à 20% au-dessus du prix demandé.

Parmi ce groupe réduit, les hommes seraient davantage portés que les femmes à payer 120% du prix d'une maison.

Ainsi, seule une femme sur cinq (20%) irait jusqu'à payer un tel supplément, comparativement à environ un homme sur trois (34%).

Les répondants de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan sont les plus susceptibles de payer plus cher que le prix de vente.

Les habitants du Québec et des provinces Atlantiques, à l'opposé, sont les moins enclins à renchérir sur le prix d'une habitation.

Le coup de sonde a été mené du 19 au 22 mars. Un échantillon de cette taille est considéré fiable à plus ou moins 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

Les données régionales comportent une marge d'erreur plus importante.