Le gouvernement est prêt à envisager une aide financière pour permettre la réouverture de l'usine de Papiers White Birch à Québec, a indiqué vendredi le ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac.

Pour l'instant, toutefois, l'entreprise en restructuration judiciaire n'a pas manifesté d'intérêt à cet égard, a reconnu le ministre à l'issue d'une rencontre avec le président de la FTQ, Michel Arsenault, et le vice-président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), Renaud Gagné.

Malgré l'annonce de la fermeture définitive de l'usine, tombée jeudi soir, le syndicat préparera sa contre-offre en fin de semaine. Il reste à voir si White Birch acceptera de l'étudier.

Quelque 600 travailleurs ont perdu leur emploi en raison de la fermeture, qualifiée de «sauvage» par M. Arsenault. Mercredi, les syndiqués avaient rejeté les propositions patronales dans une proportion de 90%.

Lors d'un point de presse, M. Gignac a par ailleurs dit avoir bon espoir d'en arriver à une entente avec Produits forestiers Résolu, anciennement AbitibiBowater, à propos de la réouverture des usines de Gatineau et de Dolbeau.

Le ministre a assuré qu'il n'éprouvait aucune «rancune» après avoir décrété le non-renouvellement du bail de la centrale hydroélectrique Jim-Gray, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en raison du refus de Résolu de s'engager à effectuer des investissements importants dans la région.