Les stocks de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière aux États-Unis après quatre semaines d'affilée de chute, alors que les analystes s'attendaient à les voir encore diminuer, a annoncé mercredi le département américain de l'Énergie (DoE).

Les réserves de brut ont progressé de 1,3 million de barils à 327,3 millions de barils, lors de la semaine achevée le 1er janvier. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une baisse de 300 000 barils.

Ces réserves sont supérieures de 0,5% à leur niveau de l'an dernier et repassent au dessus de la limite haute de la fourchette moyenne pour cette période de l'année, a précisé le DoE.

Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont eux reculé de 300 000 barils, à 159,0 millions de barils. Mais les analystes pronostiquaient une chute bien plus marquée, de 1,8 million de barils.

Ces réserves étaient très attendues vu le froid vif qui a touché ces derniers jours les États-Unis, notamment dans le Nord-Est.

Toujours au-dessus de la limite haute de la fourchette moyenne des dernières années, elles sont encore supérieures de 8,9% à celles de l'an dernier.

Les stocks d'essence ont bondi de 3,7 millions de barils, à 219,7 millions de barils. Les analystes tablaient sur une progression bien plus limitée, de 300 000 barils.

Ils restent supérieurs de 2,9% à leur niveau d'il y a un an, et eux aussi au-dessus de la fourchette moyenne des dernières années, a noté le Ministère.

Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,2 millions de barils par jour (mbj) de produits pétroliers, soit 0,3% de plus qu'à la même période fin 2008.

La consommation d'essence ressort en hausse de 0,3% sur un an et celle de produits distillés ne s'affichait plus en baisse que de 1,0%.

Les raffineries américaines, qui opèrent à très bas régime, ont encore réduit leurs cadences à 79,9% de leurs capacités, contre 80,3% la semaine précédente.

Vers 10h45, le baril de «light sweet crude» pour livraison en février baissait de 55 cents à 81,22$ sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il avait ouvert en hausse de 10 cents.