Le bénéfice de la firme Brookfield Asset Management (t.BAM.A) a bondi de 33 pour cent au deuxième trimestre, à 147 millions $ ou 24 cents par action, contre 110 millions $ ou 17 cents par action au même moment l'an dernier.

Ses revenus trimestriels ont toutefois reculé, passant de 3,4 milliards $ à 3 milliards $.

Les flux de trésorerie ont également reculé à 276 millions $, ou 46 cents par action, contre 378 millions $ ou 62 cents par action. Brookfield a expliqué que ses flux avaient été gonflés par divers items uniques l'an dernier.

Les dirigeants de la firme se disent confiants de pouvoir continuer à dénicher des aubaines sur le marché international pendant encore au moins deux ans, même si l'économie recommence à prendre du mieux et que le marché résidentiel américain rebondit.

Le chef de la direction, Bruce Flatt, a expliqué lors d'une conférence téléphonique que même si les marchés boursiers commencent à se redresser, les propriétaires qui sont coincés avec des hypothèques trop lourdes ne sont pas pour autant tirés d'affaire.

Il a expliqué qu'au cours des 18 derniers mois, Brookfield a acheté ses partenaires, acquis les droits sur certaines offres et transigé pour mettre la main sur certains actifs bon marché. M. Flatt a ajouté que Brookfield croit toujours que nous traversons «une des meilleures périodes pour faire l'acquisition de ce genre d'actifs que nous ayons vu de mémoire récente».

Brookfield détient la papetière Fraser Papers [[|ticker sym='FPS'|]] , le manufacturier de panneaux de bois Norbord [[|ticker sym='NBD'|]] , le Fonds de revenus Great Lakes Hydro [[|ticker sym='GLH'|]] et le Fonds de services immobiliers Brookfield [[|ticker sym='BRE.UN'|]] , qui opère notamment sous la bannière Royal LePage.