Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

Je viens de France, plus précisément de Toulouse, qui est un grand centre de l'industrie aéronautique et spatiale, notamment avec Airbus. Mon père, mon grand-père et mon arrière-grand-père ont tous travaillé dans le milieu de l'aviation. Pour moi, c'était une option évidente.

En quoi consiste votre travail?

Je propose des vols «Pilote d'un jour» pour les personnes qui veulent découvrir le pilotage. Je leur explique le fonctionnement de l'avion et je leur donne un cours théorique. Ensuite, pendant le vol, je les mets autant que possible aux commandes.

Qu'avez-vous fait comme études?

J'ai une formation de pilote d'une école privée de pilotage.

Quel a été votre cheminement professionnel?

J'ai d'abord été professeur de judo. J'ai aussi été régulateur de vol dans une compagnie d'aviation d'affaires.

Décrivez une journée typique de travail.

Arrivé à 8h30 à l'aéroport de Mirabel, je prépare l'avion, je fais une visite pré-vol pour m'assurer que tout est correct ainsi qu'une dernière vérification météo. J'ai deux «Pilotes d'un jour» le matin et deux l'après-midi. Lors du vol, on passe au-dessus de Montréal, on fait une boucle au-dessus du mont Royal, puis retour à Mirabel.

Quel est votre plus grand défi?

Le parcours pour devenir pilote. La formation est très chère, aux alentours de 60 000$. C'est très difficile de trouver un premier travail. Il faut se démarquer.

Qu'aimez-vous le plus dans ce travail?

Il y a toujours un côté magique quand je décolle, et les vues sur Montréal sont imprenables.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

Sûrement la difficulté de la formation, l'investissement en argent et en temps. Les gens pensent aussi qu'une fois qu'on est pilote, on l'est pour toujours. Mais il faut revalider ses qualifications chaque année et dès qu'on change d'avion. On doit également passer un examen médical régulièrement. C'est plus ou moins une formation continue.

Qualités et aptitudes requises: bon esprit d'analyse, capacité à résoudre les problèmes, aptitudes à travailler en équipe

Salaire horaire médian au Québec (2010-2012): de 18 à 36$

Perspectives d'emploi (2012- 2016): favorables

Taux de chômage en 2011: faible

Source: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail