Bonne nouvelle pour les architectes : après avoir connu une forte croissance l'an dernier, le secteur de la construction poursuit sa progression.

On s'attend même à une hausse de 2 % des heures travaillées cette année.

Les perspectives d'emploi sont favorables; les architectes sont très actifs et n'ont pas été durement touchés par la récession.

«La vigueur dans notre secteur est indéniable. Les bureaux d'architectes s'arrachent les architectes d'expérience», assure Sylvie Beaucage, de l'Association des architectes en pratique privée du Québec.

Même son de cloche du côté de Ricardo L. Castro, directeur associé du programme de maîtrise de l'École d'architecture de l'Université McGill.

«L'architecture est influencée par la vigueur de l'économie et la demande en construction. Pour l'instant, les conditions jouent en notre faveur», dit-il.

Malheureusement, percer le milieu de l'architecture n'est pas chose facile. Généralement, il y a beaucoup de stagiaires sur le marché.

«Les nouveaux diplômés doivent donc être patients, précise M. Castro. Les futurs architectes doivent avoir beaucoup d'imagination, maîtriser le dessin et les outils numériques et connaître à fond les matériaux.»

Les débouchés dans la profession sont variés : la conservation et la préservation des bâtiments ou l'architecture verte sont autant d'avenues à explorer.

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DES OCCUPATIONS VARIÉES

Les architectes du Québec travaillent pour des employeurs bien différents. On peut cependant les regrouper dans cinq grandes catégories:

À leur compte près de 40%

Dans une firme 20%

Dans le secteur public et parapublic 17%

Dans le secteur de la construction 6%

En enseignement 2,5%

Enfin, une part non négligeable des membres de l'Ordre des architectes sont retraités, soit 9%