La situation du géant canadien des supermarchés d'alimentation Loblaw (T.L) s'améliorerait dans le marché québécois avec toutes ses principales bannières, dont Provigo et Maxi.

C'est du moins ce qu'a soutenu son président, Vicente Prius, en réponse à une question d'analyste au cours de la présentation hier des résultats du premier trimestre de 2012.

La question concernait la hausse de concurrence appréhendée parmi les supermarchés au Québec avec l'essor des «supercentres» de Walmart et l'arrivée prochaine des grands magasins généraux Target, qui auront aussi des étalages alimentaires dont la gestion a été confiée en sous-traitance au groupe Sobeys/IGA.

«Je suis encouragé par notre performance au Québec avec toutes nos bannières, que ce soit Provigo, Loblaws ou Maxi. Et cette bannière de supermarchés à escompte fait même très bien pour nous», selon M. Prius.

Le président de Loblaw s'est toutefois abstenu de quantifier plus précisément cette amélioration constatée parmi son réseau de supermarchés au Québec.

Et ce, dans le contexte de résultats de premier trimestre plutôt mitigés pour tout Loblaw.

Son bénéfice net a chuté de 22% au premier trimestre, à 126 millions de dollars, alors que les revenus totaux ont progressé d'à peine 1%, à un peu plus de 6,9 milliards.

Loblaw a épongé plusieurs frais singuliers au premier trimestre, dont 75 millions pour son informatique de gestion et 15 millions relativement à la conversion de supermarchés ontariens en grands magasins à escompte.

Loblaw, filiale du groupe George Weston, détient plus de 1000 magasins au pays. L'entreprise compte quelque 138 000 employés.

En Bourse, hier, l'action de Loblaw a glissé de 22 cents, à 33,09$.