Uni-Sélect (T.UNS) a affiché mercredi une perte nette de 9,3 millions de dollars et un bénéfice ajusté moindre au deuxième trimestre, alors que l'entreprise de Boucherville a enregistré environ 35,2 millions en éléments comptables liés à la restructuration.

Ceux-ci incluent des liquidations de stocks, des fermetures d'établissements et des indemnités de départ.

Le bénéfice ajusté a glissé à 15,6 millions de dollars, ou 72 cents par action, comparativement à près de 16 millions, ou 74 cents par action, un an plus tôt.

Les revenus d'Uni-Sélect pour les trois mois clos le 30 juin ont aussi décliné, chutant à 476,2 millions de dollars par rapport à 476,7 millions un an plus tôt.

L'entreprise a ainsi encaissé une perte nette, alors que le profit net avait été de 14,9 millions de dollars lors du deuxième trimestre de 2012. Sur une base par action, la perte nette a été de 43 cents, comparativement à un bénéfice de 69 cents un an plus tôt.

La société québécoise a fait valoir que les ventes ont diminué de 1,6% en raison des fermetures de magasins «s'inscrivant dans le plan d'action stratégique annoncé le 11 juillet 2013».

En date du 30 juin, 11 magasins et un entrepôt ont été fermés. La relocalisation du centre de distribution national aux États-Unis a été complétée et 156 postes ont été abolis, a-t-on précisé.

À ce jour, Uni-Sélect affirme que ces «initiatives» ont permis une réduction des dépenses d'environ 10 millions de dollars sur une base annualisée dont 5 millions «contribueront aux résultats de 2013».

L'entreprise, un important distributeur de pièces de remplacement, d'équipement, d'outillage et d'accessoires pour véhicules automobiles en Amérique du Nord, avait déjà indiqué que la restructuration de ses activités américaines devait être complétée d'ici la fin 2014.

«Nous sommes heureux de la croissance organique de nos ventes aux États-Unis. Nous sommes persuadés que notre récente performance aux États-Unis de même que notre nouveau plan d'action nous permettront de présenter des résultats en amélioration au cours des trimestres à venir», a fait valoir Richard G. Roy, président et chef de la direction de Uni-Sélect.

«Nous restons déterminés à poursuivre les objectifs que nous avons déjà énoncés soit, réduire notre niveau d'endettement et implanter notre stratégie de ventes pour diversifier notre marché, augmenter nos parts de marché et poursuivre notre développement» a ajouté M. Roy.

À la Bourse de Toronto, l'action de l'entreprise gagnait mercredi 62 cents ou plus de 3%, clôturant à 20,61 $.