Le bénéfice net de Rogers Communications (T.RCI.B) a diminué de 9% au deuxième trimestre, l'entreprise de télécommunications étant aux prises avec une concurrence accrue.

Le bénéfice net du groupe torontois était estimé à 410 millions de dollars, ou 75 cents par action, alors qu'il avait atteint 452 millions, ou 77 cents par action, un an auparavant.

Néanmoins, les profits dépassent de quatre cents par action les attentes des analystes sur une base ajustée, selon Thomson Reuters.

Les revenus ont augmenté de trois pour cent pour atteindre 3,12 milliards. Ce résultat est légèrement supérieur aux projections des analystes et aux revenus enregistrés un an plus tôt, à 3,02 milliards.

«Dans l'ensemble, il s'agit d'une performance solide pour le trimestre tant du côté des résultats financiers que des abonnements, qui montre une croissance solide dans un environnement de vive concurrence», a fait valoir, mardi, en conférence téléphonique avec les analystes, le président et chef de la direction, Nadir Mohamed.

Comme prévu, les résultats du deuxième trimestre reflètent aussi l'«impact persistant» de la concurrence accrue dans le secteur de la téléphonie mobile, a affirmé Nadir Mohamed.

Les nouveaux joueurs du sans-fil Globalive, Public Mobile et Mobilicity, de même que la plus forte concurrence entre Rogers, Telus [[|ticker sym='T.T'|]] et Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]] a contribué à la réduction des tarifs et incité les consommateurs à chercher les offres les plus avantageuses.

Rogers a indiqué que sa division sans fil a ajouté 135 000 nouveaux abonnés, comparativement à 119 000 au cours du trimestre correspondant de 2010.

À la Bourse de Toronto, les actions de Rogers reculaient mardi avant-midi de 1,90$, ou environ cinq pour cent, à 35,92$.