Tout comme les ministres Cannon et Pelletier, la papetière Domtar affirme ne pas avoir encore perdu espoir de relancer l'usine.
Tout comme les ministres Cannon et Pelletier, la papetière Domtar affirme ne pas avoir encore perdu espoir de relancer l'usine.
Faisant écho aux récents commentaires de Lawrence Cannon, ministre fédéral des Transports, et de Benoît Pelletier, ministre québécois responsable de l'Outaouais, le porte-parole de Domtar, Patrice Léger-Bourgoin, a rappelé hier que la machine de l'usine de Gatineau n'a pas été vendue.
"Depuis le début, nous avons dit que s'il y avait un acheteur qui se manifestait, ce serait le scénario idéal pour nous et les employés. Nous n'avons pas défait la machinerie", a expliqué M. Léger-Bourgoin.
Sans dire qui exactement, le porte-parole de Domtar a par ailleurs indiqué qu'il y a eu "manifestation d'intérêt" pour l'usine. "Je n'ai pas le droit de commenter davantage, mais il y a un intérêt", a souligné M. Léger-Bourgoin.
La machinerie "numéro 14" de Domtar à Gatineau fabrique du papier couché, c'est-à-dire du papier glacé de haute qualité. Domtar a investi environ 70 millions $, entre 1990 et 2001, dans cette machine qui fonctionne encore très bien, a ajouté Patrice Léger-Bourgoin.
Encore 70 travailleurs
Par ailleurs, ce n'est pas tous les 250 employés qui ont perdu leur poste chez Domtar. Soixante-dix personnes y travaillent encore car la papetière continue de produire de l'électricité destinée à l'usine Kruger de Hull.
Le porte-parole a aussi réagi aux commentaires de Lawrence Cannon sur une vente possible des terrains de Domtar à la Commission de la capitale nationale (CCN). En tant que ministre fédéral responsable du dossier de la CCN, M. Cannon a indiqué, vendredi dernier, qu'il y avait encore espoir de relance et qu'entre-temps, les terrains de Domtar n'étaient pas à vendre. "Ce n'est pas au ministre Cannon de décider si on vend les terrains ou pas", a répliqué M. Léger-Bourgoin.