Un panel d'experts nommés par le gouvernement fédéral entend analyser la pertinence des règles actuelles qui limitent les investissements étrangers dans six secteurs d'activités économique du pays.

Un panel d'experts nommés par le gouvernement fédéral entend analyser la pertinence des règles actuelles qui limitent les investissements étrangers dans six secteurs d'activités économique du pays.

Il s'agit des secteurs des télécommunications, de la radiodiffusion, des industries culturelles, des transports, de la production d'uranium et des services financiers.

Aucune instance étrangère ne peut présentement détenir une participation majoritaire dans des entreprises oeuvrant dans ces domaines.

Le Groupe d'étude sur les politiques en matière de concurrence, qui doit faire état de ses projets ce mardi, à Montréal, tentera de déterminer s'il existe des mécanismes ayant un moindre impact sur la compétitivité du Canada que les règles actuelles.

Pour ce faire, le Groupe d'étude entend notamment passer au peigne fin l'efficacité d'organismes tels le Bureau fédéral de la concurrence et Industrie Canada, de même que la Loi sur l'investissement au Canada.

Il sera aussi à la recherche de moyens pour améliorer la productivité au Canada et les leviers pour attirer les entreprises étrangères. L'aide à l'investissement canadien à l'étranger sera aussi abordée.

Dans un pré-document dont le Globe and Mail fait état, les membres du Groupe écrivent qu'au XXIe Siècle, la priorité des entreprises canadiennes doit reposer dans leur capacité de réussir dans un contexte de mondialisation des échanges, des investissements et de la concurrence.

Le Groupe d'étude sur les politiques en matière de concurrence est piloté par un ancien dirigeant de BCE, Lynton Wilson. Il a été formé en juillet dernier par les ministres fédéraux Jim Flaherty et Maxime Bernier.