Quelque 2300 emplois devraient être supprimés sur les sites de production d'Airbus à Toulouse, en France, et à peu près autant à Hambourg, en Allemagne, selon des chiffres de la direction communiqués lors d'un comité européen vendredi, a-t-on appris de source syndicale.

Quelque 2300 emplois devraient être supprimés sur les sites de production d'Airbus à Toulouse, en France, et à peu près autant à Hambourg, en Allemagne, selon des chiffres de la direction communiqués lors d'un comité européen vendredi, a-t-on appris de source syndicale.

En outre, 964 postes sur 4 000 devraient être supprimés au siège d'Airbus, appelé «Central entity» et basé à Toulouse, tout comme 369 sur le site de Saint-Nazaire, 295 sur celui de Nantes et 192 sur celui de Méaulte.

Hors de France, les suppressions de postes s'élèveront à 2 317 à Hambourg, 1 095 à Filton, en Grande-Bretagne, et 334 à Getafe, en Espagne, selon cette source syndicale.

Annoncé fin février, le plan «Power8» d'Airbus prévoit la suppression de 10 000 emplois en Europe sur quatre ans dont la moitié chez les sous-traitants, et la cession au moins partielle de plusieurs sites industriels. Il vise à économiser cinq milliards d'euros d'ici à 2010.

Airbus est une filiale du groupe européen EADS, contrôlé par un pacte entre actionnaires français et allemands: d'un côté Lagardère (15%, dont 7,5% en cours de cession) et l'État français (15%) dans la holding Sogeade, de l'autre DaimlerChrysler (15%) et un consortium allemand d'investisseurs (7,5%).