La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a annoncé mardi un bénéfice net en très forte baisse au troisième trimestre, mais continue de réaliser des performances meilleures que prévu par les analystes, dans un secteur financier en grandes difficultés.

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a annoncé mardi un bénéfice net en très forte baisse au troisième trimestre, mais continue de réaliser des performances meilleures que prévu par les analystes, dans un secteur financier en grandes difficultés.

Le bénéfice net de l'établissement new-yorkais a chuté de 70% par rapport à la même période il y a un an, pour revenir à 845 M$.

Rapporté au nombre d'action, son résultat s'établit à 1,81 $, ce qui est supérieur au 1,71 $ attendu par les analystes.

Le produit net bancaire a fondu de 51% à 6,043 G$.

Au lendemain de la mise sous protection de loi contre les faillites de Lehman Brothers et du rachat de Merrill Lynch, ces résultats étaient mal accueillis par les investisseurs, puisque le titre Goldman Sachs perdait 14%, à 116 $, lors des échanges électroniques d'avant-séance.

«Nous demeurons bien positionnés pour répondre aux besoins de nos clients, ainsi que pour identifier les bonnes opportunités de marchés et agir» à ce moment là, a déclaré, cité dans le communiqué, le PDG Lloyd Blankfein.

«Cela a été un trimestre «stimulant» alors que nous avons vu une baisse marquée de l'activité des clients et un déclin de la valeur des actifs», a-t-il cependant ajouté.

Les revenus de Goldman Sachs ont été rognés par une forte baisse des recettes dans le courtage et les investissement en propre, qui ont diminué de 67% à 2,70 G$.

Les recettes des produits liées à des obligations, aux matières premières ou aux devises ont fondu de 67% à 1,60 G$ et celles des produits liées à des actions de 50% à 1,56 G$.

Les investissements effectués en compte propre ont eux enregistré une perte nette de 453 M$, à cause de pertes d'investissements immobiliers et d'entreprises.

Les activités de banque d'investissement ont également plombé le produit net bancaire, avec un baisse de 40% à 1,29 G$ des recettes.