Robert Milton, le pdg de Gestion ACE Aviation (T.ACE.B), s'attend à quitter les conseils d'administration des entreprises des filiales d'ACE d'ici la fin de l'année, ouvrant la porte à son départ.

Robert Milton, le pdg de Gestion ACE Aviation [[|ticker sym='T.ACE.B'|]], s'attend à quitter les conseils d'administration des entreprises des filiales d'ACE d'ici la fin de l'année, ouvrant la porte à son départ.

«Je me trouve actuellement dans une position où, clairement, d'ici la fin de l'année, je m'attends à quitter les conseils d'administration des sociétés filiales», a-t-il déclaré aux journalistes, mardi, en marge de l'assemblée annuelle d'ACE.

M. Milton a déclaré qu'ACE a atteint plusieurs objectifs et qu'il s'attend à ce que la division des services techniques du groupe, ACTS, soit vendue au cours du deuxième trimestre.

Il souligne toutefois qu'ACE conservera une participation «significative» dans l'entreprise, «parce que nous pensons que c'est un secteur excitant qui peut croître». M. Milton a toutefois refusé de préciser combien d'acheteurs potentiels sont sur les rangs pour ACTS.

M. Milton a aussi refusé de quantifier l'importance de la participation qu'ACE entend conserver au sein d'ACTS.

«Compte tenu de (l'identité des acheteurs potentiels), ce sont des entités de grande qualité et de grande capacité qui vont vraiment nous aider à faire progresser ce secteur, a-t-il dit. Je pense qu'il faut vraiment se pencher sur l'hécatombe qui a frappé ce secteur en Amérique du Nord. Essentiellement les employés qui font l'entretien d'appareils en Amérique du Nord ont été décimés au fur et à mesure que ces activités ont été octroyées en sous-traitance par les transporteurs aériens.»

M. Milton explique qu'ACE adoptera la stratégie inverse en recrutant «des investisseurs importants pour stimuler la croissance d'ACTS, au profit de ses propriétaires et de ses employés, et nous considérons donc que la situation est généralement positive».

Pendant le premier trimestre, ACE a épongé une perte de 72 M$, ou 70 cents par action. Mais M. Milton n'en fait pas de cas et répète ce qu'il dit depuis des années.

«Tant que vous êtes un transporteur international basé au Canada, votre capacité limitée à inciter les gens du monde à venir visiter Val d'Or ou Saskatoon en février signifie que vous allez perdre de l'argent au premier trimestre», a-t-il dit.

ACE a été créée il y a moins de trois ans, dans le cadre du plan qui a permis à Air Canada de se soustraire à la protection de la loi sur les faillites. La société de portefeuille contrôle Air Canada ainsi que les fonds de revenu Jazz Air et Aeroplan.

M. Milton a prédit qu'Air Canada fera très bien «pendant l'exercice». Il a ajouté que Jazz fait de bonnes affaires et offre un rendement «splendide», et il a qualifié Aeroplan de .

Il a toutefois aussi noté que le coût élevé du carburant continue à nuire à l'entreprise.

«Chaque augmentation de 1$ du coût du baril de pétrole représente une perte de 28 M$ pour le bénéfice d'exploitation... ce sont des chiffres énormes, mais ça fait partie de la réalité avec laquelle nous devons composer», a-t-il dit.

Le titre d'ACE a terminé à 26,20$, mardi à Toronto, en hausse de 27 cents.