L'équipementier en télécoms Nortel (T.NT) n'est pas au bout de ses peines avec ses résultats financiers.

L'équipementier en télécoms Nortel [[|ticker sym='T.NT'|]] n'est pas au bout de ses peines avec ses résultats financiers.

La société ontarienne annonce jeudi matin qu'elle effectuera des révisions en raison de problèmes comptables pour les dépenses de pensions et d'autres faiblesses relevées en 2006.

Les périodes touchées sont les exercices 2004 et 2005 ainsi que des périodes avant 2004 et les neuf premiers mois de 2006. Le quatrième trimestre de 2006 ne serait pas affecté.

Ainsi, l'entreprise anticipe les changements suivants :

- Neuf premiers mois de 2006 : hausse de revenus de 24 M$ US et profits gonflés de 15 M$ US

- Exercice 2005 : Revenus en baisse de 28 M$ US et perte accrue de 87 M$ US;

- Exercice 2004 : Baisse de revenus de 33 M$ US et perte accrue de 42 M$ US;

- Avant 2004 : impact négatif de 27 M$ US sur les revenus et des profits en baisse de 5 M$ US.

Le rapport annuel de 2006 sera déposé 15 jours plus tard que prévu à la Securities and Exchange Commission des États-Unis ainsi qu'au Canada.

Nortel blâme des firmes actuaires externes pour les erreurs sur les pensions et relève ses propres faiblesses comptables pour des erreurs faites en 2006.

L'entreprise se veut rassurante quant aux résultats du quatrième trimestre. Les chiffres préliminaires prédisent une augmentation des revenus de 10,2% à 3,32 G$ US et une marge de profit de 40%, contre 38,8% un an plus tôt.

«En 2006, nous avons mis en place plusieurs mesures pour nous attaquer à nos faiblesses de vérification interne, dit Peter Currie, chef des finances chez Nortel. Cela a donné une réduction importante des faiblesses à la fin de l'année et cela représente une étape majeur dans notre périple vers le dévoilement fiable et régulier de résultats financiers.»

«Nortel a effectué d'énormes progrès avec son plan de transformation des affaires en 2006 et l'annonce d'aujourd'hui ne ralentit pas notre progrès et ne détourne pas notre attention», enchaîne Mike Zafirovski, PDG de l'entreprise.