Le Salon aéronautique du Bourget n'est pas l'apanage des gros joueurs.

Le Salon aéronautique du Bourget n'est pas l'apanage des gros joueurs.

Les petits y trouvent aussi leur compte, comme Avior Produits intégrés, un fabricant de composants qui compte 135 employés à Laval et 65 à Granby.

«C'est important pour nous, affirme Joe Marcheschi, directeur des ventes et des nouveaux programmes chez Avior. Sans le Bourget, nous perdons une visibilité en Europe.»

À l'heure actuelle, Avior déploie beaucoup d'efforts vis-à-vis la France, l'Espagne et l'Autriche.

«Le Bourget est le salon qui répond le mieux à notre besoin de rencontrer ces clients-là», déclare M. Marcheschi.

Avior n'arrive pas avec son propre kiosque. Elle a plutôt choisi de se joindre à d'autres entreprises québécoises au sein des kiosques du Québec et du Canada pour réduire ses coûts. C'est ce que M. Marcheschi appelle la «formule multi-compagnies».

«Pour une petite entreprise, les coûts d'un grand salon comme le Bourget ou Farnborough sont assez pesants, explique-t-il. De cette manière-ci, nous pouvons rejoindre nos clients et fixer des rendez-vous avec eux sur le site. Ça fonctionne très bien.»

Sonaca NMF Canada, un fabricant de composants qui emploie 250 personnes à Mirabel, pourra compter sur le kiosque de sa société mère, la belge Sonaca, mais aussi sur les kiosques du Canada et du Québec.

«Le salon du Bourget est l'endroit traditionnel où nous rencontrons la haute direction de nos clients», rappelle Philippe Hoste, chef de la direction de Sonaca NMF Canada.

«Parce que toute l'industrie aéronautique est présente, nous avons également des contacts avec des clients potentiels, avec certains de nos fournisseurs et de nos sous-traitants, et avec des confrères. C'est l'occasion d'échanger des points de vue sur le marché.»