Vous êtes nombreux à avoir réagi à la décision de permettre l’affichage du logo de la Banque Royale sur le maillot du Canadien de Montréal et aux explications fournies par la direction de l’équipe. Voici un aperçu des courriels reçus.

Manque de transparence

Le Groupe CH manque d’originalité de façon flagrante dans ses explications. En plus de cacher la vraie raison. Une fois de plus, la méchante bebitte est responsable du « malheur ». Pourquoi ne pas dire simplement : « On est rendu là en 2022. » Le monde professionnel du tennis et du golf a compris depuis longtemps que les logos couvrent les dépenses de transport, entre autres.

— Gaetan Faubert

Laid

Le problème est que la couleur et le logo en soi sont laids et ne vont pas avec la couleur du chandail. Le résultat est très laid.

— Louis Caron

Fond

Totalement d’accord avec la publicité sur les chandails du CH et de n’importe quel club. Avec la permission de RBC, le fond du logo pourrait être rouge au lieu de bleu. Tout le monde serait gagnant : les offensés par la moins grande offense, RBC démontrerait une ouverture extraordinaire, et le CH collecterait quand même. Je n’étais plus un fan du CH depuis la saison 1976-1977, mais avec les derniers changements administratifs, je vais devoir m’acheter un chandail du CH.

— Claude Cousineau

La norme

C’est maintenant la norme, qu’on le veuille ou non. Ce qui est inadmissible, c’est que le logo soit écrit en anglais. Espérons que le CH ajustera le tir.

— Claude Valiquette

Anglicisation

Tout ce que je vois dans l’écusson de la RBC, c’est le même lion britannique qui trône sur la fontaine de Trafalgar Square à Londres. Ce logo aurait dû être apposé sur le maillot des Maroons (s’ils avaient survécu). Le Canadien, c’était le club des Canadiens français lors de sa fondation. Je ne peux y voir un meilleur symbole de l’anglicisation de Montréal.

— Pierre Cardin

Mauvaise raison

Je ne le prends pas. « Tout le monde le fait » n’est pas une raison. À la limite, sur l’épaule et moins visible, peut-être. RBC n’aura jamais à gérer mon argent.

— Alain Sylvestre

Le côté mercantile du sport

Vraiment décevant. Une décision qui en dit long sur le côté mercantile du sport. L’arsenal dont dispose l’équipe de marketing presse continuellement le citron.

— Richard Giard

La débandade

C’est la grande débandade de mon ancien sport national dont j’étais si fier : l’objectif douteux de Hockey Canada, le gros mensonge concernant les agressions, le sport qui n’est plus national, mais réservé à la classe privilégiée, le sacrilège sur la pureté de notre chandail qui suscitait ma fierté, et un capitaine unilingue. Une chance qu’il y a le CF Montréal et les Alouettes. Un beau souvenir du passé…

— André Poulin

Déception

Je suis très déçu de la publicité sur le chandail. L’argumentaire ne tient pas la route. Je comprends qu’il faut être compétitif financièrement, mais pas à tout prix. En tant que détenteur de billets de saison, je commence la saison en étant déçu !

— Jean François Blanchard