Conrad Black ne craint pas une prochaine audience avec la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario, en raison du fait que nombre des accusations portées contre lui dans le passé ont été rejetées ou renversées.

L'ancien magnat de la presse écrite dit avoir l'impression que tous ses problèmes juridiques majeurs appartiennent au passé, et n'aime pas la façon dont les accusations restantes sont souvent traitées dans les médias comme plus importantes qu'elles ne le sont vraiment.

Selon lui, la commission ontarienne a abandonné la majorité du dossier monté contre lui en 2005, et qu'un examen ordonné par la cour de son passage chez Hollinger n'avait pas permis de découvrir «un cent mal dépensé» pendant ses 27 ans à la tête de l'entreprise.

La commission tente d'imposer des restrictions à M. Black et deux autres responsables en ce qui concerne leur capacité d'acheter ou d'échanger des valeurs mobilières et de devenir dirigeants de n'importe quelle compagnie, en plus de les obliger à payer les coûts des enquêtes ou des démarches judiciaires. L'organisme ontarien a annoncé vendredi dernier qu'elle relancerait l'affaire puisque les procédures ont pris fin aux États-Unis.

Les trois hommes ont chacun été reconnus coupables de trois accusations de fraude par un jury américain en 2007, et Black a également été reconnu coupable d'obstruction à la justice, mais une cour d'appel a plus tard rejeté deux des trois verdicts de culpabilité pour fraude imposés aux trois hommes.

L'ex-magnat n'a pas encore déterminé s'il assistera en personne à l'audience du 16 août.