Le lock-out est évité chez Transcontinental, du moins pour l'instant. Les deux parties ont très largement réglé leurs différends sur les clauses normatives au terme d'un blitz de négociation qui s'est terminé hier soir, à quelques heures de l'échéance de l'ultimatum lancé par la direction. Le syndicat et la direction se rencontreront de nouveau lundi afin de discuter les clauses salariales.

Selon nos informations, la nouvelle date butoir serait fixée à lundi, minuit. Mais la perspective d'un conflit s'amenuise. Hier, après l'entente survenue hier sur les clauses normatives, le président du syndicat Benoit LeBlanc semblait encouragé. «On ne comprenait pas la menace d'un lock-out, et on la comprendrait encore moins après ces progrès», a-t-il affirmé à La Presse Affaires.

Les négociations entre la direction et le syndicat, entreprises en avril, ont repris lundi dernier après deux mois de pause. En ce qui concerne les clauses pécuniaires, le syndicat demande à la direction de «compléter un rattrapage salarial important, en adéquation avec la nouvelle réalité vécue dans les salles de rédaction» (le travail pour l'internet qui s'ajoute au travail pour le journal).

Le Syndicat de l'information de Transcontinental, affilié à la CSN, représente 43 journalistes et secrétaires de rédaction de 32 hebdomadaire de Montréal, Laval, et de la Rive-Nord.