La première ministre Pauline Marois a tenté de calmer le jeu, mardi, en s'entretenant avec la mairesse de Bécancour, mais il n'est pas question pour autant que Québec renonce à sa décision de fermer la centrale nucléaire Gentilly II.

À sa sortie des bureaux de Mme Marois, la mairesse Gaétane Désilets s'est montrée satisfaite de l'ouverture manifestée par le gouvernement en vue de fournir plus d'information sur le fonds de diversification annoncé et le processus de démantèlement de la centrale.

Mais sur le fond, Québec reste ferme et va de l'avant avec son projet de fermeture. Il n'y aura pas de concession, non plus, sur une demande de commission parlementaire sur la question.

La mairesse a obtenu l'assurance de Mme Marois qu'au moins 75 pour cent du fonds de diversification de 200 millions $ irait à des projets de création d'entreprises situées à Bécancour et dans sa région immédiate. Une première rencontre aura lieu à ce sujet dès lundi prochain pour déblayer le terrain.

De plus, les gens de la région auront droit à une séance d'information donnée par la direction d'Hydro-Québec sur les étapes à venir et les coûts associés à la fermeture.

Mais la mairesse n'a pas cherché à faire changer la décision gouvernementale, tenant pour acquis qu'elle était irrévocable.