D'autres policiers québécois sont insatisfaits de leurs conditions de travail, au point de modifier leur uniforme.

À compter de ce mercredi, les 145 policiers de Terrebonne, au nord-est de Montréal, portent la casquette afin de dénoncer l'attitude de l'employeur relativement à la négociation de la convention collective.La Fraternité des policiers de Terrebonne (FPT) prétend que même si la convention collective a pris fin le 31 décembre 2006, l'employeur a refusé à plusieurs reprises de négocier depuis.

Le syndicat reproche à l'employeur de s'obstiner à aller en arbitrage en n'observant pas les règles usuelles de la négociation et en ne respectant pas les policiers. À son avis, cela entraînera des coûts exorbitants et injustifiés pour les contribuables.

La Fraternité assure que les moyens de pression de ses membres n'affecteront pas le service à la population.