Le premier ministre Philippe Couillard souligne n'avoir pu tirer au clair le moment où son parti avait été informé de l'inconduite de son député d'Argenteuil, Yves St-Denis.

«On est devant des versions contradictoires», a-t-il reconnu en point de presse, après avoir affirmé que le parti n'avait pas été prévenu en 2014. Il a nuancé sa dénégation après qu'on lui eut rappelé que l'organisatrice du PLQ, Josée Lévesque ait indiqué «ne pas se souvenir» qu'on l'ait prévenu que le député avait envoyé une photo obscène à une employée politique. La victime maintient fermement sa version, elle avait avisé Mme Lévesque dans les heures suivant l'élection d'avril 2014, leurs bureaux étaient voisins à la permanence du PLQ à Montréal.

Dans un premier temps, le premier ministre avait soutenu que jamais le PLQ n'avait été informé des faits en 2014. «On m'a dit qu'en 2014, la situation n'a pas été mentionnée au parti». Par la suite, quand on lui a rappelé les déclarations de Mme Lévesque et le fait que la victime maintenait sa version des faits, il a reconnu être «devant des versions contradictoires».

Il n'a pas voulu commenter la plainte portée par l'une des victimes à la police. «M. St-Denis n'est plus membre de notre caucus. Vous lui demanderez (des réactions)», a-t-il indiqué.