La ministre de la Justice Stéphanie Vallée doit préciser que les mariages religieux exposent aux mêmes obligations juridiques que les mariages civils, a déclaré mardi un député de la Coalition avenir Québec (CAQ).

Simon Jolin-Barrette, porte-parole en matière de justice, a affirmé que la position de Mme Vallée menace l'ordre public ainsi que l'égalité entre les hommes et les femmes.

Dans une cause qui est portée en appel, les procureurs du ministère de la Justice ont plaidé qu'il existe une distinction entre les mariages religieux et les mariages civils.

Mme Vallée a affirmé cette semaine qu'une «union spirituelle» n'a pas les mêmes conséquences juridiques si les formalités prévues au Code civil n'ont pas été suivies.

Dans un point de presse, mardi, M. Jolin-Barrette a affirmé que la position défendue par le gouvernement est irresponsable.

Selon le député caquiste, Mme Vallée devrait exiger que toutes les personnes qui célèbrent des mariages religieux aient l'obligation de transmettre la déclaration de mariage à l'État civil.

«Il faut que la ministre de la Justice envoie un signal clair que sur le territoire québécois, à partir du moment où vous célébrez un mariage religieux, il y a des conséquences civiles», a-t-il dit.