La réaction du ministre fédéral chargé d'évaluer la prise de contrôle par Airbus de la CSeries de Bombardier laisse peu de doute sur l'approbation de cette transaction par le gouvernement fédéral.

Le ministre de l'Innovation, Navdeep Bains, a dit mardi faire preuve d'un «optimisme modéré» quant aux retombées canadiennes de cette entente de principe. Il devra décider si elle est dans l'intérêt national en vertu de la Loi sur Investissement Canada.

M. Bains a souligné que la production de la CSeries destinée au marché international demeurera à Mirabel, ce qui permettra de conserver des emplois bien rémunérés au Canada à long terme.

La propriété intellectuelle de l'avion de Bombardier demeurera également au pays et l'entreprise sera en mesure de rembourser la totalité des sommes consenties par Ottawa.

Le gouvernement fédéral avait volé au secours de Bombardier en février en consentant un prêt de 372,5 millions de dollars, dont 120 millions pour les appareils de la CSeries. Ce prêt s'ajoutait aux 350 millions déjà accordés par le gouvernement conservateur de Stephen Harper en 2008.

L'entente entre Bombardier et Airbus réjouit le ministre des Transports, Marc Garneau. «Ça va nous donner accès à un marché global et c'est bon pour les emplois, pour le Québec et pour Bombardier», a-t-il dit mardi avant-midi.