Les voyageurs sur des vols canadiens pourraient être en mesure d'apporter certains produits liquides à bord grâce à de meilleures technologies de surveillance.

La ministre fédérale des Transports, Lisa Raitt, affirme qu'un document de travail émanant de l'Australie, du Canada et des États-Unis, et présenté devant l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), recommande d'assouplir les règles concernant les liquides dans les bagages à main.

Lors d'une rencontre fédérale-provinciale, mercredi, à Winnipeg, Lisa Raitt a indiqué que l'interdiction de tous les produits liquides des bagages à main avait toujours été voulue comme une mesure temporaire en réponse à la menace terroriste.

Elle a soutenu que la technologie avait évolué et que les aéroports pouvaient désormais mieux dépister les produits pouvant présenter des risques.

Lisa Raitt a affirmé que les aéroports commenceraient à assouplir la réglementation sur certains produits en janvier.

Elle a dit croire à de petites avancées qui permettraient éventuellement de réduire les queues à la sécurité et les désagréments pour les voyageurs. «Les gens sont indisposés par les longues files», a-t-elle affirmé.

Le document recommande que des essais s'amorcent avec des produits de nécessité comme des médicaments requis durant un vol et des aliments pour bébé.

Les restrictions sur les liquides, gels et aérosols avaient suivi une tentative avortée en 2006 de faire exploser un appareil en utilisant des explosifs liquides déguisés en breuvage.

Les autorités peuvent commencer à dépister les liquides de plus de 100 millilitres et, si les risques sont écartés, rendre ces produits aux voyageurs, indique le document.

Les voyageurs qui transporteront des produits liquides dans leur bagage à main auront encore le risque de les voir confisqués si la technologie ne permet pas d'écarter tout danger potentiel.

«Une action internationale sur les (liquides, aérosols et gels) est nécessaire pour s'assurer qu'un voyageur ne soit pas indisposé injustement en transitant par des pays avec des restrictions différentes en place. Un message international clair et cohérent préparera adéquatement les voyageurs», indique le document.