Les élus municipaux d'Union Montréal ont décidé de garder le même bateau pour affronter les vagues politiques à venir.

Ils étaient réunis samedi pour décider de l'avenir de leur parti. La possibilité de le dissoudre pour repartir à neuf a notamment été étudiée.

« Nous avons examiné un certain nombre d'options », a affirmé Richard Deschamps, chef actuel de la formation politique. « Notre conclusion, c'est que nous allons continuer à travailler pour les Montréalais (...) au sein d'Union Montréal. »

M. Deschamps a affirmé à La Presse ne pas vouloir rendre publics les motifs qui ont poussé les élus à sauver le parti politique. « Nous avons discuté à coeurs ouverts et de façon franche », s'est-il limité à dire.

Quant à la réputation de la formation politique, totalement éclaboussée par la Commission Charbonneau, M. Deschamps invite les Montréalais à attendre « d'avoir un portrait d'ensemble » avant de sceller leur jugement.

Contrairement à ce qu'ont avancé d'autres médias, la possibilité pour Union Montréal de changer de nom n'est pas à l'ordre du jour, selon son chef.

Le parti est durement éprouvé depuis la démission du maire Gérald Tremblay. Par groupes d'abord, puis de façon isolée, plusieurs élus municipaux ont claqué la porte de la formation politique.

Union Montréal est présentement dirigée par Richard Deschamps, qui a été choisi par le parti pour prendre le relais de Gérald Tremblay à la tête de la ville. Mais Michael Applebaum lui a volé la balle au bond avec son conseil exécutif de coalition.

Richard Deschamps revendique 35 élus encore affiliés au parti.