Les deux adolescents de la consule du Canada à Miami - dont un a été tué par balle et l'autre arrêté - ne sont «pas des enfants pourris», a affirmé leur père, cet avant-midi, en entrevue avec La Presse.

Germano Wabafiyebazu a défendu la mémoire de son aîné, évoquant un caractère de «bon vivant» sans agressivité.

Jean et Marc Wabafiyebazu ont été impliqués dans ce qui serait une transaction de drogue ratée, hier, en Floride.

L'aîné de 17 ans, Jean, est mort dans une fusillade ayant aussi coûté la vie à un présumé trafiquant. Le cadet de 15 ans, Marc, était resté à l'extérieur du bâtiment où les échanges de coups de feu ont eu lieu. Il a eu la vie sauve.

Selon le Miami Herald, les deux adolescents étaient armés.

Germano Wabafiyebazu plaide pourtant que «c'étaient des enfants bien élevés».

«Je ne sais pas combien d'enfants prennent de la marijuana, mais ils sont nombreux, a-t-il ajouté, laissant clairement entendre que c'était le cas de ses fils. Ils sont seulement allés dans un endroit à Miami où les attitudes sont très agressives. Je ne vois pas ce qui pourrait justifier de tuer pour un malentendu au sujet du prix, de la quantité ou quoi que ce soit. Mais c'est ce qui est arrivé. C'est malheureux.»

M. Wabafiyebazu doute fortement que son cadet Marc ait réellement été armé, à cause de sa «nature introvertie» et «son tempérament très posé». Pour son aîné Jean, c'est autre chose. «C'est un viveur. C'est un enfant éveillé, un peu extroverti. Donc je ne peux pas gérer ce qu'il fait hors de notre présence», a-t-il révélé.

Selon lui, ils n'avaient jamais eu de démêlés judiciaires au Canada.

Germano Wabafiyebazu a affirmé qu'il était encore en contact avec eux, malgré sa séparation d'avec leur mère.