Un employé de l'entreprise Laboratoires SL a subi de graves blessures au bas du corps quand il a été écrasé par le train arrière d'un camion à benne sur le chantier de recouvrement d'asphalte de l'autoroute 70 hier matin.

La Commission de la santé et de la sécurité au travail du Québec (CSST), a été informée vers 10 h 25 de l'événement et a délégué sur place deux inspecteurs. L'employé a été transporté d'urgence à l'hôpital de Chicoutimi pour recevoir les premiers soins et selon les informations obtenues par Le Quotidien, il s'agissait de blessures très graves.

"Le travailleur avait une discussion téléphonique et se trouvait derrière le camion. Il a été frappé et est tombé au sol. Le conducteur n'a visiblement pas vu ce qui se passait et a continué à faire marche arrière", a indiqué la porte-parole de la CSST, Swan Thibeault.

L'accident de travail s'est produit dans le secteur de la bretelle du manège militaire.

Les deux inspecteurs dépêchés sur les lieux ont immédiatement fermé le chantier. Ils ont exigé que le ministère des Transports du Québec et l'entreprise Talon Sebec de Longueuil, une entreprise spécialisée dans le pavage, fournissent un nouveau devis de sécurité pour ce chantier avant d'autoriser la reprise des opérations.

"Dès que les inspecteurs recevront des entrepreneurs les nouvelles directives de sécurité pour corriger ce genre de situation, ils autoriseront la poursuite des opérations. Le camion impliqué dans cet accident de travail a également été soumis à une inspection et son état mécanique est conforme. L'alarme obligatoire pour avertir qu'il est en marche arrière fonctionnait également", reprend la porte-parole de la CSST.

Pour le moment, les principaux intervenants croient que l'employé de la firme Laboratoires SL était concentré sur sa conversation et n'a pas entendu l'alarme du camion quand le conducteur a engagé le levier de marche arrière. Le bruit ambiant a également pu être un facteur ayant contribué à cette situation particulière.

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