L'ex-fiancée de Momin Khawaja, cet homme accusé d'avoir participé à un complot terroriste qui a avorté en Grande-Bretagne, pourrait témoigner au procès depuis Dubaï, ce mercredi, par vidéoconférence.

Les procureurs de la Couronne ont toutefois affirmé qu'ils n'auront aucune question pour Zeba Khan, qui a déjà discuté avec Khawaja, par courriel, de l'éthique et de la nécessité de mener une lutte violente contre les intérêts économiques occidentaux.

L'avocat de la défense, Lawrence Greenspon, pourra questionner Mme Khan au sujet de sa correspondance avec Khawaja à la fin de 2003, avant qu'ils n'annulent leurs fiançailles.

Arrêté à Ottawa il y a quatre ans, Khawaja fait face à sept accusations d'aide au terrorisme, et notamment celle d'avoir fabriqué le dispositif de contrôle à distance qui devait être utilisé dans des attentats à la bombe avortés ourdis par des extrémistes islamistes en Grande-Bretagne.

Cinq de ses complices présumés ont été reconnus coupables à Londres, et condamnés, l'an dernier, à la prison à vie. Ils projetaient apparemment de s'en prendre à une boîte de nuit, un centre commercial et des portions des réseaux de gaz naturel et d'électricité, avant que leur complot ne soit déjoué par les policiers et les forces de sécurité britanniques.