Des mythes à déboulonner et des questions qui trouvent réponse dans l'univers du voyage et de l'aviation.

Peu importe la raison, lorsqu'un bagage est laissé derrière, les compagnies aériennes font tout ce qu'elles peuvent pour retrouver le propriétaire, explique Judith Apa, directrice, Expérience aéroport, chez Air Transat. Or, ce n'est pas toujours facile.

« Lorsque l'étiquette posée à l'enregistrement est toujours en place, la tâche est aisée : on a le nom du passager. Le problème, c'est lorsque cette étiquette est arrachée ou déchirée. La valise devient alors un simple sac noir comme tous les autres. »

« Au Centre de bagages d'Air Transat, situé à notre quartier général de Dorval, les agents font un vrai travail de détective pour tenter de retrouver le propriétaire. Ils vont ouvrir la valise pour trouver un indice : un livre de bibliothèque, une ordonnance... Si c'est le cas, ils vont appeler à la bibliothèque ou à la pharmacie pour obtenir un nom. »

Judith Apa insiste : pour éviter les pépins, il faut bien identifier sa valise, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Une simple carte professionnelle laissée dans une poche intérieure facilitera l'identification de la valise en cas de perte.

« Les passagers ne sont pas obligés d'indiquer leur adresse, si ça les inquiète. Tout ce dont on a besoin, c'est un nom et un numéro de téléphone, voire une adresse courriel. »

- Judith Apa

Le hic, c'est que tous les passagers ne sont pas aussi consciencieux. Du coup, il arrive que des valises ne retrouvent jamais le chemin de la maison, dit Mme Apa. « On les garde pendant 30 jours au Centre de bagages. Si elles ne sont pas réclamées, le contenu est offert à des organisations caritatives de la région de Montréal ou de la province de Québec. Par exemple, plusieurs poussettes sont abandonnées chaque année et elles sont offertes à un refuge pour jeunes mères. »

Idem pour les nombreux objets oubliés chaque année en cabine. Jouets, vestes et téléphones qui ne sont pas réclamés sont donnés à diverses organisations.