Les plages costariciennes ont la réputation d'être belles, propres et sûres. Je n'en ai vu qu'une, Samara, un vrai petit bijou. Les pélicans s'y donnent rendez-vous et, chaque fois qu'ils plongent dans l'eau, ils en ressortent avec un poisson dans le bec. Pas de vendeurs insistants, du beau sable et une eau chaude, très chaude.

Il est hélas déjà trop tard pour rêver de sa petite hutte au bord de l'eau, à moins d'avoir beaucoup de sous: on constate à Samara et, me dit-on, ailleurs dans la péninsule de Nicoya, une forte pression immobilière. Les agences sont partout et affichent des projets clés en main à prix fort... souvent en deuxième ou troisième rangée.

Au moins, on est du bon côté: les plages les plus populaires, au Costa Rica, sont situées sur la côte Pacifique. Côté Caraïbes, 90% des plages sont interdites de baignade à cause des courants. Le climat y est aussi très chaud et très humide et c'est plus difficile d'accès.

Quelle plage choisir? Ce sera souvent en fonction de sa proximité de l'aéroport de San José, le seul auquel on a accès en provenance de Montréal pour le moment. Il faut compter deux heures pour se rendre à Puntarenas, cinq heures pour Tambor, une autre destination prisée des Québécois. À noter aussi que si on veut des plages de sable blanc, il faut aller au nord de Cabo Blanco. Sinon, on aura droit à un sable d'origine volcanique qui fait parfaitement l'affaire, mais certains l'apprécient moins. Question de goût.

Pour faire la bamboula? C'est Jaco qui plaît le plus aux fêtards, dit-on. Une station plus rock'n'roll, avec des hôtels à l'américaine, de jeunes surfeurs et certaines activités moins... conventionnelles.