(Séoul) La Corée du Sud va de nouveau délivrer des visas de court terme aux visiteurs venus de Chine à partir de ce week-end, ont annoncé vendredi les autorités, mettant fin à une mesure anti-COVID-19 qui avait froissé Pékin.

Séoul va « supprimer les restrictions de visas de court terme pour la Chine et reprendre leur délivrance à partir du 11 février », a déclaré le Centre de contrôle des maladies du pays dans un communiqué.  

La Corée du Sud avait imposé ces restrictions, parmi d’autres, en janvier, au moment où son voisin chinois faisait face à une résurgence importante de la COVID-19 sur son territoire.  

Les autorités sud-coréennes ont indiqué que le taux de passagers testés positifs à l’atterrissage après leur départ de Chine avait chuté à 1,4 % la semaine passée, contre 20 % au moment de l’introduction des restrictions.  

L’abandon des restrictions sur les visas de court terme s’accorde avec la situation actuelle en Chine, où il n’y a eu « aucun signe d’une nouvelle propagation du coronavirus ni de mutations après le Nouvel An lunaire », a précisé le Centre de contrôle des maladies.

D’autres restrictions comme les tests obligatoires restent en place : tous les voyageurs arrivant de Chine doivent en présenter un négatif avant le décollage et passer un nouveau test PCR le jour de leur arrivée en Corée du Sud.

Les visiteurs alors déclarés positifs au virus sont obligés d’observer une semaine de quarantaine.  

En janvier, la Chine avait jugé les mesures imposées à ses voyageurs « discriminatoires » et riposté en suspendant à son tour l’octroi de visas de court terme aux Sud-Coréens.

Vendredi, Pékin a accueilli favorablement la décision de Séoul et dit qu’il allait « envisager activement de reprendre réciproquement la délivrance de visas de court terme aux Sud-Coréens qui visitent la Chine », selon une porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

La Corée du Sud n’impose plus de tests avant et après le vol aux voyageurs de tous les autres pays depuis l’an dernier.  

Elle a aboli le 30 janvier le port du masque obligatoire dans la plupart des espaces intérieurs, hors transports et établissements de santé, mettant fin à l’une des dernières mesures anti-COVID-19 en vigueur dans le pays.