Les amateurs de jeux de rôle et d'univers médiévaux fantastiques ont de quoi se réjouir. Ils pourront profiter de dizaines, voire de centaines d'heures de pur plaisir avec The Elder Scrolls V: Skyrim. Les studios Bethesda, forts de leur expertise avec des jeux comme Fallout 3, proposent depuis peu une nouvelle aventure, plus grandiose que jamais.

Les habitants de Skyrim n'avaient pas vu de dragon voler au-dessus de leur tête depuis des lunes. Les créatures ailées légendaires refont maintenant surface, déterrant avec eux une menace que l'on croyait disparue. Le héros est au coeur du mystère, car il fait partie d'une lignée légendaire, capable d'absorber l'âme de ces puissantes abominations.

Skyrim se joue à la première ou à la troisième personne. Mais peu importe la façon dont on y joue, on ne peut que devenir accro à cette épopée titanesque. Le monde est entièrement ouvert, labyrinthique à souhait et rempli de quêtes et de secrets que seuls les plus assidus pourront explorer en entier.

Le joueur choisit d'abord parmi la dizaine de races disponibles. Orques, elfes, humains de diverses nationalités et hommes-lézards font partie du nombre. Impossible de choisir une classe de personnage prédéfinie. Le héros détermine plutôt sa voie progressivement, en fonction des modes de combat et des compétences qu'il privilégie.

Pourquoi ne pas miser sur les spécialités d'un assassin furtif, qui excelle dans l'art du maniement des dagues et qui ne part jamais à l'aventure sans de puissants enchantements sur ses lames? Un autre joueur décidera de devenir un guerrier implacable, expert des sortilèges de soins. Ou alors naîtra un aventurier hybride, à la fois alchimiste, archer et conjurateur. Rien n'est bloqué, rien n'est interdit: l'optimisation naît d'elle-même.

La carte de jeu est immense et le participant peut en explorer les moindres racoins. Contrairement à Fallout 3, les environnements désertiques sont rares. Chaque région regorge de campements, villages, bastions, cavernes et ruines à découvrir. Que l'on explore de nuit ou sous la neige, à pied ou à cheval, les murs invisibles et les limites prédéfinies de l'environnement sont, à toutes fins utiles, inexistants. Le joueur peut aller partout.

Et que dire des quêtes proposées? En plus d'être légion, elles placent le joueur devant des choix éthiques et moraux aussi captivants que déchirants. Les décisions du héros ont des répercussions qui l'obligent à se questionner à chaque revirement de situation et à chaque rebondissement inattendu.

À cela s'ajoutent des graphismes et une réalisation visuelle grandioses et exceptionnellement immersives. Chaque donjon, chaque forteresse, chaque tombeau est différent du dernier. L'animation des personnages est conçue avec un soin évident et la réalisation sonore du titre est impeccable.

Seul petit bémol: la navigation dans l'interface de l'inventaire. On aurait aimé pouvoir classer les potions et les poisons par catégories, pour en faciliter la sélection le moment venu. Les joueurs sur console plus pointilleux pourraient également trouver à redire sur les mécanismes de sélection rapides des armes et pouvoirs, qui auraient gagné à être optimisés.

Skyrim fait partie des meilleurs jeux d'aventure jamais créés. Un investissement de temps et d'argent judicieux, même pour les plus passionnés.

The Elder Scrolls V: Skyrim

**** 1/2

Concepteur : Bethesda

Game Studios

Éditeur : Bethesda

Softworks

Plateforme : PC, PS3,

Xbox 360

Cote : M (Mature)