Même s'il est tombé encore un tas de neige, s'ajoutant aux quatre mètres tombés depuis novembre, j'ai joué au golf! C'est virtuel, soit! Mais avec le disque Tiger Woods PGA Tour 2008, le virtuel se rapproche beaucoup de la réalité, chaleur et odeur de l'herbe fraîchement coupée en moins.

Même s'il est tombé encore un tas de neige, s'ajoutant aux quatre mètres tombés depuis novembre, j'ai joué au golf! C'est virtuel, soit! Mais avec le disque Tiger Woods PGA Tour 2008, le virtuel se rapproche beaucoup de la réalité, chaleur et odeur de l'herbe fraîchement coupée en moins.

Amateur de golf depuis longtemps, j'ai trouvé enfin un jeu de golf plus proche de la réalité que ce que j'avais pu tester depuis des années. La version PGA Tour 2007 sur PC n'a pu limiter mon adresse autant que celle-ci sur XBox 360.

Il m'aura fallu plusieurs heures d'exercices et plusieurs rondes avant de réaliser un premier oiselet en réalisant un parcours complet sous les 100 coups. Dans la version 2007 sur PC, je réussissais à retrancher 10 coups à la normale par parcours les yeux fermés ou presque.

Le mode de jeu est plus complexe, plus raffiné, plus proche de la réalité, de sorte que la moindre petite déviation sur la manette se traduit par des erreurs coûteuses. J'ai dû abandonner les modes avancé et difficile pour revoir mes bases de jeu en mode débutant avant d'entreprendre une partie dans la section carrière sur les parcours de la PGA.

Parmi les nouveautés, on note la possibilité de créer son joueur avec ses photos que l'on aura pris la peine de cadrer de face et de profil. On ajoute la jauge de confiance sur les trous des parcours et un nouveau mode de compétition en ligne avec GamerNet où l'on peut enregistrer ses meilleurs coups et les partager sur le Web.

Pour augmenter son niveau d'habileté, le joueur doit passer par l'entraînement compétitif. Ces compétitions contre la montre ou un adversaire rapportent de l'argent et des points d'habileté qui pourront être débloqués sur le parcours visant à affronter Tiger Woods dans une ultime compétition. Il faut pratiquer encore et encore pour déverrouiller des parcours mythiques comme celui de Glen Abbey.

L'argent gagné sert à acheter de l'équipement pour améliorer ses performances. Mais le plus étonnant, ce sont les vêtements qui ont une influence, ce qui s'éloigne de la réalité.

J'ai adoré le niveau de jeu relevé, les images des parcours, les difficultés et la compétition. Certaines fonctions sur le terrain m'ont déçu, notamment pour les changements de bâton dans les approches courtes, le système ne laisse pas le choix de tous les bâtons. Dans la vraie vie, on peut utiliser un fer droit numéro 5 au lieu du cocheur d'allée pour imiter le coup roulé en bordure du vert.

Je n'ai pu comparer le jeu avec la version sur PC bien qu'elle existe aussi, mais la version pour console m'a beaucoup plu. Yves Therrien

ÉVALUATION : ****

Disque PC et console. Éditeur : Electronic Arts. Prix suggéré : 35 $ version PC, 50 $ pour les consoles Wii, PS3 et Xbox 360. Distributeur : PMD Logisoft.

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Lost Via Domus : un mélange de mystère et de confusion

On retrouve les personnages de la série, Hurley, Kate, Jack, Saywer, Sayid, Locke et les Autres (the Others) aussi. Ils sont en général très ressemblants, sauf pour Hurley et son air affreux.

Dans cette histoire, le joueur incarne un photographe et journaliste amnésique qui doit accomplir certaines quêtes. Les rôles des personnages de la série se limitent souvent à quelques dialogues assez ordinaires. Même Saywer, qui avait un rôle majeur dans la série, joue au brocanteur, même s'il garde son langage de petit baveux. Jack, Kate et Locke prennent plus de place. Charlie, Jin et Michael ont des rôles très secondaires eux aussi. Pour les adeptes de la série, ce sera certainement une grande déception.

Déception aussi parce qu'après une superproduction comme Assassin's Creed qui m'avait jeté en bas de mon fauteuil, je m'attendais à quelque chose hors de l'ordinaire cette fois aussi. Ce n'est pas que le jeu soit mal fait. Au contraire, les images sont superbes, le rendu 3D aussi. L'environnement mystérieux de Lost est bien là, mais il manque un grain de sel dans la recette pour que l'aventure transporte dans la fascination. Ça manque d'action.

Intrigue parallèle

C'est une intrigue parallèle à celles de la série avec des éléments intéressants comme les flash-back où le personnage doit prendre une photo d'un événement pour retrouver ses souvenirs. C'est un peu comme dans les émissions où l'on apprend un peu plus sur un personnage dans une scène hors de l'île. Sauf qu'on apprend trop peu pour l'énergie déployée à faire la mise au point et le bon cadrage en se fiant à l'image déchirée des souvenirs.

Collé aux émissions de la série, le scénario se permet même un rappel de l'épisode précédent. Ça va bien à la télé quand ça fait une semaine que la mémoire vogue sur autre chose, mais dans un jeu, après 30 minutes, on se souvient encore des tableaux qu'on vient de parcourir. Non?

Je me suis plus amusé à découvrir l'univers de Lost au début du jeu, mais après plusieurs allers-retours dans la jungle, les promenades sur la plage sans rien apprendre et les traversées de la grotte, l'aventure manquait de piquant même si l'amnésique se fait tirer dessus ou que la fumée funeste lui tourne autour dans la jungle.

Je suis resté sur mon appétit, même si je suis un accro de la série.

ÉVALUATION : ***

Disque PC et version console pour PS3 et Xbox 360. Configuration minimale : affichage en milliers de couleurs, lecteur 4 X. Éditeur : Ubisoft. Prix suggéré : 30 $ pour la version PC et 60 $ pour les versions pour console.

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Rhem 3: la bibliothèque de toutes les énigmes

Les amateurs de jeux d'énigmes du style Myst trouveront la recette qu'il leur faut pour torturer leurs méninges avec le troisième titre de la série Rhem : La bibliothèque secrète.

Attachez vos ceintures, car si la documentation parle d'une quarantaine d'heures de jeu, il en faut plus pour réussir à percer tous les mystères. Après deux heures, je me suis résolu à me faire un plan, malgré la boussole, et à noter les découvertes, les indices et symboles, ma mémoire n'arrivant pas à tout situer correctement.

Comme exercice mental, Rhem 3 est particulièrement bien fait. Comme mode de jeu, c'est le traditionnel pointer-cliquer. Par contre, côté graphique, j'ai été déçu par le côté terne des images et l'écran toujours fixe.

Ceux qui ont déjà visité l'univers de Rhem ne seront pas perdus. Les autres découvriront un univers étonnant où il faut aider les frères Kales et Zetais à découvrir de nouveaux secteurs de ce monde. Il faut trouver un artéfact pour percer les secrets. Je ne l'ai pas encore trouvé, même si j'ai circulé pas mal dans les dédales. Je me suis buté à certaines énigmes au point de devoir utiliser l'aide d'utilisateurs plus avancés dans les forums du jeu.

Le jeu n'est pas linéaire et il est dénué de toute violence. La seule violence est pour les neurones pour arriver à joindre le sens de l'observation avec les capacités de déduction. Et les auteurs de l'aventure n'ont pas lésiné sur les énigmes et leur complexité, certaines semblant même illogiques au départ.

Bien fait, le niveau de difficulté est élevé, ce qui en fait un jeu très intéressant dans son genre.

ÉVALUATION : ****

Disque PC. Configuration minimale : Pentium 500 MHz, Windows XP ou Vista, 256 Mo de mémoire vive, carte graphique 32 bits, lecteur 12 X. Éditeur : Micro Application. Prix suggéré : 40 $. Distributeur : DLL Presse.